Mesrine, l'instinct de mort

Bluffée, vraiment. La semaine dernière, je suis allée voir L'instinct de mort de Jean-François Richet. Un peu au pied levé, je venais de voir un reportage qui m'a donné envie. Car en réalité, je n'avais pas trop lu ou entendu de critiques sur la saga Mesrine.
Mort un mois avant ma naissance, Jacques Mesrine était un nom qui résonnait à mon oreille. On en parlait dans ma famille. Mais je n'avais pas réalisé quel homme il était. Unen brute de violence, sûrement fortement marqué par la guerre d'Algérie. Un mec qui n'avait pas froid aux yeux, qui tuaient pour ne pas se faire tuer. Pas sûre que Mesrine avait des limites. Je pense notamment à la scène (inspirée de son vécu) où il met le canon de son arme dans la bouche de sa femme après l'avoir frappé, et ceux devant l'un de ses enfants.
Mais pour autant, il nous apparâit dans le film comme un homme séduisant, séducteur et attachant aussi. la prouesse du jeu de Vincent Cassel et de la réalisation de JF Richet.
Cassel est exceptionnel dans ce film, un rôle qui va très certainement fortement marqué sa carrière.

1h50 de film, ce qui m'a permis de toucher un bout d'histoire, celle d'un bandit.  Comme on en fait plus ? Malheureusement si...

Une seule chose à dire : vivement la suite "Ennemi public n°1" dont la sortie est prévue pour le 17 novembre !
Et vous, vous l'avez vu ?